Terça, 28.
Andando eu na Net à procura de um livro
sobre Job, espalhei-me no blogue do jornalista e homem de Letras Pierre Assouline
que justamente tinha escrito sobre a personagem bíblica. A par do muito que um
diário comporta, esbarrei na discussão sobre a venda do espólio literário de
Julien Green feita pelo filho adoptivo, Éric Jourdan, o ano passado na Suíça.
Este é tratado de oportunista, chulo e de delito à memória do pai adoptivo, ao
vender por vários milhares muitos dos originais da obra gigantesca do autor de Moira. Chamam-lhe tudo. A dada altura,
entra na discussão, um vizinho de Green com este texto que de seguida me
ocuparei.
Pierre, cher Pierre.
Ta note du jour, sur
Julien Green m’a, ô combien, fasciné car je pense que j’étais avec ce grand
monsieur un complice de fin de vie, inconnu bien sûr, mais un complice tout de
même.
Souvent, j’ai
déjeuné à la table d’à côté de lui dans un restaurant de la rue de Sèvres où il
avait, comme moi, ses habitudes. Sur la fin de sa vie, fatigué qu’il était, je
me souviens très bien d’un jour, à midi, où il déjeunait seul, sans Éric, mais,
avec je crois, Jean Daniel, je lui ai alors proposé de le raccompagné jusque
chez lui, à coté de chez moi, il était très fatigué déjà. Il a alors accepté
facilement, car mon visage lui était coutumier, que je le raccompagne ainsi.
Arrivé à sa porte, il m’a offert l’immense plaisir de prendre un verre avec
lui, chez lui.
Ton propos, sur
Éric, et sur la dispersion des manuscrits de Julien Green sont, sans conteste
la désagréable réalité de la vie quotidienne. Mais, car il y a un mais, Éric
n’est pas un écrivain notoire. C’est un garçon qui était pour Julien Green un
appui solide, et, je pense, honnête. Son comportement avec son père adoptif a
toujours été honnête, certainement à ce que j’en sais aujourd’hui, la
potentialité du capital manuscrit de son père adoptif lui fait-il tourner la
tête, c’est possible. Par contre je ne pense pas que la machination de la vente
en Suisse d’un tel patrimoine soit un calcul financier……. Mais je ne suis pas
expert en la question, je pense qu’il ne l’est pas non plus, je pense aussi que
nous ne pouvons pas juger, peut-être ce garçon est-il dans une situation
compliquée, le patrimoine d’un homme aussi important que M. Green n’appartient
à personne sauf au patrimoine de l’humanité, je ne vois personnellement aucun
inconvénient à ce que tous ses manuscrits soient « répandus ». Ce qui me gêne
le plus, dans cette vente de manuscrits, qui va même jusqu’à la vente du
passeport, c’est la vente d’une intimité entre Éric et son père adoptif. La
conclusion du catalogue que tu as comme moi consulté bien sûr et celle-ci : «
voici donc le nom de Julien Green à la portée de ce qui l’aiment ». De ceux qui
l’aiment,……. aime-t-on quelqu’un à coups de 100 000 voire 200 000 et voir plus,
euro ?
Tout ce que dit Éric
Jourdan est relativement admirable par rapport à son père adoptif.
Dans une seule
phrase finale, tout est gâché, tout est ramené au niveau du pognon, cette
dernière ligne du catalogue le rend détestable. J’en suis personnellement
triste.
Mais, il y a peu de
catalogues de ventes aux enchères aussi intéressants que celui-là. On n’y décrit
plus l’intérieur de l’extérieur des documents à vendre et cela est très
intéressant.
Effectivement dans
cette vente, il n’y a aucune trace du journal de Julien Green, alors que ce
sont ces pages par lesquelles je suis rentré chez lui, alors, j’étais au Japon,
son journal était le seul livre disponible en français à la librairie de la
gare où mon train de banlieue arrivait. J’ai donc acheté le premier tome, très
vite je suis devenu accro à ce journal et me suis fait envoyé de France la
suite et in fine le journal posthume écrit par Éric, ou du moins tripoté, par
Éric.
Julien Green a été
pour moi un tournant, grâce à sa réflexion sur sa foi, son protestantisme
pointu, pour moi catholique à tout craindre, à cette époque, c’était la
révélation de la possibilité de croire autrement. Tu imagines certainement le
choc que Julien Green a provoqué dans ma vie personnelle et intime.
La vente, que tu
sembles regretter, et la dispersion d’un patrimoine français, américain,
suisse, en fait un véritable patrimoine universel, que fait Éric, pour des
raisons que je préfère ignorer, et qui ne sont certainement pas celles qu’il
cherche à justifier dans la préface du catalogue de vente chez Pierre Bergé,
aussi regrettables qu’elles soient, restent quoi qu’il en soit la volonté de
Julien Green via son fils adoptif, cela n’est pas discutable.
Sur la vente,
personnellement je trouve intéressant que des manuscrits de Julien Green soient
accessibles à volo mais hélas pas à la portée de tous ceux qui l’aiment. Ces
manuscrits n’appartiennent à personne sinon au patrimoine de l’humanité. En
plus, ce catalogue est, parmi tous les autres catalogues de vente, extrêmement
bien fait, il parle du contenu plus que du contenant auquel les grands vendeurs
nous ont habitué (Sotheby et compagnie…). Sur ce point, et peut-être seulement
sur ce point comme tu le penses, ce catalogue, est en lui-même une belle pièce
d’archives de la culture littéraire française. Je n’ai pas besoin de te dire
que ce catalogue est accessible à tout le monde bien sûr. Personnellement,
aroumeux fou (bonjour M. Lamoureux) chez moi ce catalogue est relié avec amour
comme partie intégrante de l’œuvre de Julien Green dont je pense avoir fait une
lecture totale.
Il y a peu d’auteurs
dont j’ai lu les œuvres de A. à Z. ,Julien Green, Marguerite Yourcenar, André
Gide, Paul Ceylan, Pierre Assouline….. (passage obligé, j’ai du mal à écrire
cela sans penser à des souvenirs communs sur des écritures communes ou
presque.)
Revenons au sujet
principal.
Ce catalogue, tu
peux dire ce que tu veux Pierre, mais c’est un petit chef-d’œuvre. Dans le
milieu des ventes aux enchères, beaucoup parlent du produit et peu du
contenant. Celui-là fait toute la différence.
Merci pour ton
dernier “Vies de Job” qui m’a d’une certaine façon obligé à revenir à des
siècles en arrière pour comprendre comment tu étais, le seul, comme tu le
disais à Prades, à avoir rencontré Job.
Salut et merci Cher
Pierre
- Eu que sou grande leitor de Julien Green, tendo-o descoberto ainda na
adolescência, sempre me intrigou a fórmula, digamos, harmoniosa como ele
revestiu a sua vida. Senti que havia na narrativa dos seus dias, qualquer coisa
fabricado, ou melhor, algo que ele como qualquer mortal queria que fosse. Por
muito que nos isolemos, não conseguimos escapar aos elementos
desestabilizadores das sociedades modernas. Somos corresponsáveis pela
banalização do mal, do abaixamento cultural, da exuberância da cretinice, da arrogância
dos prepotentes, da insuportável presença dos novos-ricos, da pobreza, das
desigualdades, do sofrimento humano... Tudo isso como que entra por nós
adentro, fazendo-nos descer da torre de marfim onde nem Michel de Montaigne
conseguiu permanecer muito tempo. Claro que ler, por exemplo, o Dário de Green
a mim transmite-me uma paz e uma musicalidade que me embala e recheia os meus
dias da confiança não só em Deus como na natureza humana. Porque Green viveu no
meu tempo (ele morreu em 1998), embora comigo a pensar que esse tempo não foi
coincidente com a matéria daquele que me foi dado viver. Em suma: não acredito
no equilíbrio que o escritor descreve nos seus livros à parte os romances onde
deve ter transferido a loucura que não ousou pôr na vida quotidiana. Não sei se
devo ir mais longe e afirmar que ele construiu uma personagem como fez André
Gide e que a Petite Dame desconstruiu. O que sei e que ao lado da sua
existência “feliz”, outros autores – Mathieu Galley, Jean Chalon, Jules Roy –
que possuem também diários, contam de raspão pequenos episódios que dizem mais
e melhor do escritor que muitas páginas do seu imenso e preciso Journal. Agora, afirmar como fazem
muitos dos bloguistas, que o petit Éric
se aproveitou da fortuna do pai adoptivo, é talvez exagerado. Se dermos crédito
ao pouco que dele diz o autor de Frère
François nos diários, nada vai nesse sentido. Há a descrição de pequenos
gestos diários, de atenções, de fidelidade do filho, que falam mais alto e
colocam Éric Jourdan num plano elevado. O que veio depois, após a morte de
Green, é outra coisa. As aflições financeiras, a luta pelo dia-a-dia, talvez
tenham forçado o filho a vender aquilo que devia permanecer na intimidade
(parece que até o passaporte foi leiloado). Mas isso é parte de um todo mais
vasto. Quantos filhos legítimos esperam a morte dos pais para delapidarem tudo
o que custou uma vida aos seus progenitores a construir, não é verdade? Para
finalizar, outro detalhe. Gabriel Matzneff diz no prefácio do último volume do
diário, que não quer arrastar-se aos baldões pelas ruas de Paris, preferindo o
suicídio assistido quando o cancro não o deixar levar a vida que sempre levou e
acrescenta como aconteceu a Julien Green, velho. Outra surpresa. Quando
li o seu derradeiro diário póstumo (que alguns bloguistas dizem ter sido
escrito pelo filho), achei que Julien Green, aos noventa e oito anos, mantinha
intactas as faculdades intelectuais e até alguma mobilidade. Mas lá está: foi
ele criador da imagem de si próprio ou o seu alter-ego?
- Ontem dia atravessado de uma melancolia vaga, flutuando sobre as horas
silenciosas, retendo-me na fundura de um nada transportado de desespero, a ver
passar a vida como uma nuvem no céu de um azul esbatido de mágoa.
- Bela entrada esta do dia 13 de Julho de 2012. Hier soir, au Bouledogue, três intéressant dîner avec le père Syméon.
Nous avons parler du jardin de Ghetsémani. Selon lui, ce n´est pas pour le rachat
(terme augustinien) que Christ
s´ésacrifié, c´est pour que chaque homme habité par le desespoir soit soutenu
par la pensée qu´Il a, Lui qui est Dieu,
connu l´extrême tristesse du jardin des Oliviers, de désespoir sur la croix. Mais
la musique soudain s´est tue, Gabriel Matzneff, Pag. 316, Ed. Gallimard.
- No Nepal os mortos somam-se havendo nesta altura mais de 4.000. O
mundo mobilizou-se para ajudar os infelizes que ficaram sem nada.